17 septiembre, 2007

(Michaux)


Tu t’en vas sans moi, ma vie.
Tu roules,
Et moi, j’attends encore de faire un pas.
Tu portes ailleurs la bataille.
Tu me déserts ainsi.
Je ne t’ai jamais suivie.

Je ne vois pas clair dans tes offres.
Le petit peu que je veux, jamais, tu me l’apportes.

Á cause de ce manque, j’aspire à tant.
À tant de choses, à presque l’infini...
Á cause de ce peu qui manque, que jamais tu m’apportes.

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